LE PROCHAIN CHAPITRE
Steve avait presque 5 ans lorsque son père, le pilote missionnaire Nate Saint, s’est fait tuer en 1956, ainsi que quatre autres hommes, par la tribu des Waodani en Équateur. Par contre, grâce à l’amour et au pardon que les familles de ces hommes morts en martyrs ont démontrés envers les Waodani, le nombre des croyants parmi eux est maintenant en croissance.
LES DÉBUTS DE L’ENFANCE
L’été dernier, notre Église a invité un jeune homme à se joindre au personnel. En nous racontant qu’il a grandi au Costa Rica, où sa famille servait Christ, Caleb nous a fait part de ses réflexions au sujet de 2 Timothée 3.14-17. Il se rappelait avoir connu la Bible depuis l’enfance. Sa mère et son père lui avaient enseigné les vérités scripturaires pouvant le « rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ » (v. 15). Il a reconnu que sa préparation au pastorat avait commencé alors qu’il était encore enfant.
LES RENGAINES
Notre monde est riche en rengaines de toutes sortes. Après les avoir entendus dans tous les contextes possibles et imaginables, ces paroles et ces airs accrocheurs nous trottent dans la tête.
PAS OUBLIÉ
Il y a quelques années, lorsque mon mari et moi visitions le Smithsonian Air and Space Museum à Washington DC, nous avons remarqué une poussette laissée sans surveillance. Nous avons présumé que les parents l’avaient laissée là parce qu’elle était trop encombrante et qu’ils portaient maintenant leur enfant. En nous en approchant, nous y avons toutefois vu un bébé endormi. Où étaient donc passés les parents… le frère ou la sœur… la baby-sitter ? Nous sommes restés à proximité pendant un certain temps avant d’alerter une autorité du musée. Personne ne s’était présenté pour réclamer le précieux poupon ! La dernière fois que nous l’avons vu, on l’acheminait dans sa poussette vers un lieu sûr.
« NE T’INQUIÈTE PAS, PAPA ! »
L’été dernier, mon mari et moi avons animé un concert et une campagne de financement pour la recherche sur le cancer chez les enfants. Nous pensions tenir l’événement dans notre jardin, mais les prévisions météorologiques nous en ont dissuadés. Quelques heures avant l’événement, nous nous sommes mis à informer, par téléphone, notre centaine d’invités du changement au programme. Comme nos proches et nos amis commençaient à transférer vivement la nourriture, les décorations et l’équipement de chez nous au gymnase de notre église, notre fille Rosie a pris le temps de serrer son père dans ses bras et de lui rappeler que ses enfants et ses petits-enfants étaient là pour lui : « Ne t’inquiète pas, papa ! On est là pour toi. »
UN SYSTÈME D’HONNEURS
Nombreux sont nos voisins qui vendent des fruits, des légumes et des vivaces en bordure de la route. Il nous arrive parfois de passer devant un kiosque laissé sans surveillance que l’on exploite selon un « système d’honneurs ». Après avoir fait nos choix, nous mettons la somme due dans un coffret-caisse ou une vieille boîte à café. Ensuite, nous rentrons à la maison y savourer les fruits et les légumes fraîchement cueillis.
TROP LOURD
En mettant le contact un matin, alors qu’il faisait encore nuit, j’ai remarqué que le voyant d’une ceinture de sécurité était allumé. J’ai vérifié ma portière, en l’ouvrant et en la refermant bien. J’ai tiré sur ma ceinture pour vérifier qu’elle était bien bouclée. Le voyant restait allumé malgré tout. Puis, j’ai lentement réalisé une chose. J’ai alors soulevé mon sac à main de plusieurs centimètres au-dessus du siège du passager. Le voyant s’est éteint.
UN HOMME BON
Jerry était un homme bon , a déclaré le pasteur durant le service funèbre de Jerald Stevens. « Il aimait sa famille. Il est resté fidèle à sa femme. Il a servi son pays sous les drapeaux. C’était un excellent père et grand-père. C’était aussi un ami formidable. »
DEUXIÈME MEILLEUR ?
Léa a dû passer une nuit blanche à appréhender l’instant où son nouveau mari se réveillerait. Elle savait qu’il ne s’attendrait pas à voir son visage, mais celui de Rachel. Jacob avait été la victime d’une supercherie, et lorsqu’il l’a réalisé, il s’est empressé de passer un marché avec Laban pour lui réclamer la femme qu’on lui avait promise (Ge 29.25-27).
LA LEÇON
Durant des retrouvailles entre anciens du lycée, un été, quelqu’un est venu me taper sur l’épaule. En lisant le porte-nom de la femme, mon esprit m’a ramené des années en arrière. Je me suis rappelé un billet fermement plié et inséré dans la fente de mon casier. Il contenait des paroles cruelles de rejet qui avaient piqué mon amour-propre et qui m’avaient anéantie. Je me rappelle m’être dit : Quelqu’un devrait te donner une leçon quant à la façon de traiter les gens ! Même si j’avais l’impression de revivre ce douloureux épisode de l’adolescence, je me suis forcée à lui sourire faussement et je me suis mise à prononcer des paroles dépourvues de sincérité.